Franck Auguste PITOISET, originaire du Hameau de Thorey, situé entre Is-sur-Tille et Châtillon-sur-Seine, est fils de paysans.
Amoureux de la nature, le jeune côte-d’orien se nourrit des longues balades aux côtés de sa grand-mère Nelly paysanne et couturière et de ses explications sur les différentes formes végétales ainsi que des saveurs et odeurs de sa bonne cuisine du terroir, grâce au grand potager cultivé par son aïeule ..
De là, naît sa passion pour les végétaux, les animaux et la nature.
A ses 12 ans ses sœurs Nathalie et Sylvie lui offrent pour son anniversaire un coffret de peinture à huile et un chevalet et il se met à peindre des paysages.
De là lui vient le rêve d’entrer un jour à l’école des beaux arts.
Franck Auguste a un parcours scolaire chaotique et difficile, indiscipliné, préférant rêver, s’amuser, lire, se balader et écouter de la musique que d’étudier. On le dirige alors dès la quatrième de collège dans un lycée professionnel du bâtiment où il étudie pendant deux ans tous les métiers qui s’y rattachent. Passionné de vieilles pierres et d’architecture, habité d’un profond mysticisme, attiré encore et toujours par la création, il choisit la section taille de pierre, études de 7 années pour obtenir un bac professionnel des métiers d’art option sculpture ( J’ai contribué à la restauration de la cathédrale Saint-Bénigne et de la Tour Philippe le Bon de
Dijon, s’enthousiasme-t-il) où ses professeurs le poussent à continuer dans la création.L’ obtention de ce bac lui permet de prétendre au concours de l’École nationale supérieure d’art (ENSA) de Dijon - anciennement l’École nationale des beaux-arts - où il étudie essentiellement l’art contemporain et pratique la gravure sur métal, le graphisme, la poésie, le multimédia, la photographie et la vidéo. «J’ai toujours été attiré par les frontières qu’il y a entre deux univers. Par exemple, en photographie, j’aime apporter un son, un mouvement à l’image fixe.»
Sa démarche est alors basée essentiellement sur le rapport entre l’humain et et son inscription de l’être dans les paysages.
Ce cursus durera 5 ans et il en sortira diplômé avec mention en photographie,vidéo et multimédia.
Artiste d’art contemporain pendant 14 ans, il remporte plusieurs bourses et prix ( dont le premier prix photographie N&B Lauréat du salon Mercosur Primo Juanito Laguna- fondation Volpe Stevens Buenos Aires en Argentine et Prix Ars Electronica» (Cyber arts) en

Autriche et expose dans divers musée, galeries, villes et cinéma d’art et essai (Toulouse, Marseille, Paris, Dijon, Clermont-ferrand, Lyon, Saint Denis).
Passionné par la transmission et l’échange de savoir, il devient parallèlement
professeur d’art appliqué et d’art plastique dans divers villes de France et propose
des ateliers de communication et de théâtre.
Devenant quadragénaire, il commence à « tourner en rond » dans le milieu de l’art contemporain et sent qu’il n’a plus rien à exprimer avec la photographie et la vidéo et qu’il s’éloigne de la nature de ses racines. Il cesse donc son activité.
Et là, le déclic se produit. «Ma passion pour le dessin est venue en travaillant avec mes élèves, déclare Franck Auguste PITOISET en me plongeant dans le dessin, je suis revenu à mes racines.»
Il réalise son premier dessin à l’encre en 2013.
Allongé sur une feuille de 2 mètres, Franck se balade.
L’inspiration lui vient naturellement lorsqu’il s’installe sur cette feuille, comme s’il s’allongeait dans un champ. D’ailleurs, lui-même dit que lorsqu’il dessine, il se promène. Un voyage en pleine nature qui guide chacun de ses coups de crayon.
La campagne n’est pas sans lui rappeler sa jeunesse et de longues balades auprès de sa grand-mère. Couturière, elle a inspiré et encouragé Franck à se lancer dans la création artistique.
« Je la regardais coudre et je jouais avec tous ses boutons ». Cette pratique devient sa «méthode de relaxation». Franck Auguste PITOISET se couche sur une grande feuille de papier, rotring de 0,10 mm à la main, à l’aide de sa pointe très fine, le dessinateur trace, une ligne, un point, un motif végétal à l’encre de chine sans esquisse préalable afin de ne pas s’enfermer dans un style avec la contraire de la non possibilité de repentir puisque qu’il utilise de l’encre.
À chaque réalisation, rien n’est décidé à l’avance. Le Dijonnais laisse aller son crayon pour créer son gigantesque dessin, qui deviendra à terme un papier peint. Ses motifs lui sont inspirés par les milieux champêtres, fascination héritée de ses ancêtres paysans.
Passionné par l’artisanat d’art et la mode textile, il visionne une émission où l’on nomme ces artisans qu’il admire « les artisans de l’ombre». Par réaction, en pied de nez, il transforme ce terme négatif en se définissant comme un brodeur de lumière. Dessinant sans relâche avec une aiguille, guidé par sa passion pour l’architecture, il vagabonde et imagine qu’il dessine sur les murs de grandes demeures du dix-neuvième siècle, période qu’il affectionne particulièrement.
C’est là que l’idée germe en lui de confectionner des papiers peints.
« Franck Auguste affirme s’imaginer dans les cellules des fleurs, pour comprendre leur fonctionnement. C’est ce qui lui permet de les dessiner.
En 2015, il se lance officiellement. Un parcours qu’il admet « difficile ». La création de ses papiers, tout comme la mise en ligne de son site internet, représentent des investissements conséquents. C’est aussi un univers entier que Franck Augsute a découvert : les sollicitations par les médias, les réseaux sociaux, les demandes importantes de papiers peints. Autant de codes qu’il a fallu apprendre, dans un système qu’il connaissait de loin.
De 2015 à 2018, il réalise des encres qui deviendront une collection d’une soixantaine de papiers peints originaux.
Le 4 septembre 2015, parait un article dans le journal le Bien Public à propos de sa démarche.
En janvier 2017 il gagne le premier prix de la société internationale WiX.com grâce à son motif pavo. Cette société lui fabrique des produits dérivés textiles et objets design.
La boutique Paula Coste, à Dijon, lui permet d’exposer certaines de ses créations et il paraît dans un reportage TV sur France 3.
En septembre 2017 la collection de Franck Auguste Pitoiset est représentée au salon Maison & Objet et il fait la première de couverture de ELLE DECORATION en Croatie.
En Décembre 2018 Franck Auguste rencontre Christophe VINCENT à Strasbourg, un designer travaillant notamment pour Ikea. Un objectif commun les a rassemblés : faire des objets de déco à des prix accessibles. Alors, grâce à l’aide du designer, Franck a pu mettre ses motifs sur des planches de bois.
«Les motifs font corps avec les nerfs du bois et la matière...»
Ensemble, ils organisent une exposition sur 3 jours dans un appartement privé.
Un travail qui lui a permis de vendre une trentaine d’œuvres.
L’opération se répétera en 2020, à l’hôtel Vogüé, à Dijon et ce fut un réel succès plus de 80 oeuvres vendues.
En juin 2019, Franck ouvre une cagnotte en ligne pour financer la création de ses catalogues. Un atout majeur, voire un outil indispensable pour prospecter dans les boutiques, auprès des architectes ou des hôtels. Les potentiels clients doivent pouvoir toucher la matière… Mais la création d’un catalogue a un coût.
Franck est suivi par environ 8 000 personnes, entre ses comptes Facebook et Instagram. Le financement participatif lui a permis d’obtenir la réalisation de 13 catalogues.
S’en suit un deuxième reportage TV France 3 puis des articles dans des journaux locaux et nationaux.
Il expose ensuite au musée du papier peint de Rixheim sous le thème « Le papier peint au fil de saisons ».
Il rencontre Philippe ORLIAC ce spécialiste de la céramique qui relance une tradition locale de la plaine dijonnaise
« La Manufacture de Longchamp ». L’entente et les mêmes envies d’aventures créatives sont instantanées et ils décident ensemble de faire une collection d’assiettes et tasses de luxe numérotées et signées à 50 exemplaires.
Evidemment, le créateur poursuit d’autres objectifs : se diversifier dans le textile, et d’autres supports. Il souhaite faire appel à un autre des sens : l’odorat. Passionné par les parfums et les plantes, il souhaiterait intégrer des huiles essentielles dans ses papiers. Mais il n’a encore pas trouvé la technique. L’huile et l’encre ne se mélangent pas...
En Février 2020 une nouvelle boutique de décoration à Lyon « Mur Brut » 54 rue Auguste Comte à Lyon propose et diffuse sa collection de papiers peints.
En Mars 2020 Le laboratoire Saint Côme fabriquant de parfum d’intérieur lui propose de fabriquer une senteur à son image et d’utiliser ses dessins de pivoines, une collection capsule aux huiles essentielles est née.